
Concert
COMPLET • Fatoumata Diawara + Siân Pottok
12.02.25 / 20h
Grande Salle • Concert - Folk Wassoulou
30 € - 33 € - 35 €

Fatoumata Diawara
De nombreuses expériences ont contribué à façonner la voix de la chanteuse et à se forger une propre identité musicale, qui atteint son apogée dans London Ko. Le modèle qu’elle propose trouve sa source dans sa propre créativité qui porte la voix de l’émancipation. Avec des chansons comme Netara (« Je m’en vais ») ou Yada qui chante l’arrogance de la célébrité, elle se réapproprie des techniques vocales ancestrales, non plus pour conter l’histoire, mais pour aller au-devant des choses.
Avec la présence des stars montantes de l’Afrique, le rappeur ghanéen M.anifest ou encore la nouvelle voix de l’Afrobeat Yemi Alade, Fatou est aussi dans l’ère qui se tourne vers l’autre et ce qu’il y a de plus innovant aujourd’hui en Afrique. La preuve en image avec le clip de Nsera, dans lequel elle mobilise les artistes contemporains les plus influents d’Afrique, danse, art, mode, tout y est mis en exergue. Mais le message est aussi celui d’un multiculturalisme qui a tout encore à réinventer. London Ko propose une vision prophétique de ce que l’Afrique peut faire en inventant un espace-temps alternatif et inclusif, où il est possible de devenir maître de son destin. Angie Stone, Roberto Fonseca, -M-, Damon Albarn, tous font partie de l’aventure pour forger un nouveau monde. En prenant soin de la forme, l’artiste participe non seulement au soin du monde et mais aussi au soin de ses ancêtres, car pour Fatoumata Diawara, tout est lié.
©Alun Be

Siân Pottok
Autrice, compositrice, musicienne, interprète et photographe, Siân Pottok nous dévoile un monde interconnecté, une synthèse culturelle forgée par ses origines indiennes, congolaises, belges et slovaques, ainsi que par ses racines américaines. Née à West Palm Beach, elle grandit entre la Belgique et New York, possédant ainsi la double nationalité belge et américaine.
Après des études à l'école ATLA et au conservatoire de Jazz Nadia-Lili Boulanger à Paris en 2004, Siân commence sa carrière en se produisant dans les clubs de jazz parisiens. En 2009, elle s'installe à New York où elle vit pendant quatre ans, multipliant les petits boulots tout en se produisant dans les clubs de Brooklyn et de Manhattan. Au cours de cette période, elle a la chance de chanter aux côtés de grands musiciens tels que Richard Bona, Mike Stern, Grégoire Maret et Clarence Penn.
En 2012, Siân part en Inde pour travailler avec une ONG (IRDRP) s'occupant d'enfants orphelins du SIDA, où elle anime des ateliers culturels autour de la musique. En 2020 et 2022, elle se rend en Afrique australe (Zambie, Afrique du Sud, Botswana), invitée par le réseau des Alliances Françaises, pour mener des actions culturelles et photographiques auprès de femmes en situation de précarité (mères célibataires, réfugiées, victimes de violence). Elle collabore également avec diverses organisations humanitaires telles que VDAY (fondé par Eve Ensler, écrivaine des Monologues du Vagin), SOS Villages d’Enfants ou encore Women Safe & Children.
L'apprentissage du violoncelle sous la tutelle de Vincent Segal lui permet de rencontrer Ballaké Sissoko et Cyril Atef, et de découvrir de nouveaux horizons musicaux. Son enfance bercée par les chansons de Myriam Makeba, Kadja Nin, Harry Belafonte et Papa Wemba provoque chez Siân un besoin profond de retour à ses racines africaines. Le Kamele Ngoni, harpe traditionnelle d'Afrique de l'Ouest, via sa dimension céleste et spirituelle, devient tant le double de sa voix que la colonne vertébrale de son métissage. C’est ce chemin qui l’a reconnectée à ses origines. Formée par le maître Abou Diarra, elle adopte cet instrument qui déclenche en elle une impulsion créative. Depuis, Siân intègre des sons électroniques dans ses compositions, créant une dentelle musicale qui relie toutes ses origines.
En parallèle de son album, Siân intègre aussi le projet hommage à Claude Nougaro NEW’GARO aux côtés de Thomas De Pourquery, Sanseverino, Jowee Omicil, Marion Rampal, Gabi Hartmann... qui se jouera cet été à Jazz à Vienne, Les Suds d’Arles, Jazz in Marciac.
Si elle devait être classée, Siân (prononcez “SHAN”) serait aux côtés d'artistes exploratrices et créatrices hybrides telles que Björk, Joni Mitchell, Billie Eilish, Yaël Naïm et Jenny Wilson, perpétuellement en quête de réinvention.
©Yann Orhan
Où ?
Grande Salle • Concert
La Belle Électrique
12 Esplanade Andry-Farcy
38000 Grenoble
Infos utiles
Horaires d'ouverture : du mercredi au samedi de 10h à 1h, et le samedi dès 16h. Également à partir de 18h si un concert est programmé.
Ouverture des portes : 1h avant l'heure indiquée
Vestiaire : 2€
Accès
Tramway : Ligne A arrêt Berriat - Le Magasin
Bus : Ligne C5 Université Biologie / Palais de Justice arrêt “Berriat - Le Magasin”
Train : Depuis la Gare de Grenoble, prendre le tramway A en direction de “Fontaine La Poya”, arrêt "Berriat- Le Magasin".
Vélo : 300 arceaux disponibles. Pensez MétroVélo !
Voiture : Parking Vallier-Catane, square des Fusillés ou proche Rue Ampère.


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